La rubrique qui vous propose des pistes de lecture et d’écoute autour de l’accordéon !
Accordéon à la FeVi
L’accordéon et le bandonéon ont tenu une place de choix lors de la Fête des Vignerons 2019 !
Sous les doigts de Stéphane Chapuis costumé en papillon bleu, une belle partition leur a été réservée pour ce spectacle grandissime. Parmi les six solistes de la fête et quelques autres formations musicales, l’accordéon a joué des mélodies plaisantes, en live, contrairement au Gstaad Festival Orchestra qui avait enregistré la bande son accompagnant les représentations. Pas facile de jouer en descendant les escaliers ou sous la canicule !
Vous avez raté ça !?!
Terre et nature
Dans les pages de Terre & Nature, l’« hebdomadaire romand de la vie au vert », on croise quelques personnalités du monde de l’accordéon. Tout d’abord, sous la rubrique « Instantanés paysans » de l’édition du 2 mai 2019, c’est Jean-Bernard Bapst – président de la société Edelweiss de Fribourg – que l’on découvre en gros plan dans son exploitation de pommes de terre à Cormagens.
Quant au numéro du 4 juillet,
il nous met l’eau à la bouche avec les fameuses glaces au lait de brebis de Sylvain Chevalley, vice-président et musicien des Rossignols de Forel-Lavaux. Ce dernier explique comment l’idée lui est venue, lors d’un voyage en Nouvelle-Zélande, de valoriser le lait des brebis du domaine de son frère. La glace de la Brebisane était née.
Accordéon dans Le monde
« On croyait révolue l’époque où l’apparition d’un accordéoniste dans des cénacles classiques provoquait railleries et quolibets. Pourtant, lors du concours Eugène-Ysaÿe, en juillet, à Liège, les membres du Quatuor Æolina ont eu l’impression de se retrouver dans semblable situation. « En nous voyant entrer en scène, le jury s’est esclaffé, témoigne Anthony Millet, le fondateur de ce quatuor d’accordéons qui arpente la route des festivals en août avec un programme très attractif, puis en nous écoutant il a manifesté une certaine gêne avant de nous placer, peut-être à contrecœur, en tête du palmarès. »
Voici comment débute l’article paru le 8 août 2019 dans le quotidien français Le monde.
Le quatuor parisien Æolina a été fondé en 2017 afin de « faire découvrir ce qu’est l’accordéon maintenant ». Lors de ce fameux concours liégeois, il a présenté une transcription de la « Symphonie fantastique » de Berlioz. Après avoir évoqué les sonorités proches de l’harmonium, l’article conclut en disant : « Plus que berliozienne, osons dire que la proposition du Quatuor Æolina est « berliozée », tant elle respire l’audace. »
Montrez-moi vos mains
Alexandre Tharaud, pianiste de renommée internationale, nous livre dans son ouvrage intitulé Montrez-moi vos mains (éd. Grasset, 2017) ses réflexions d’interprète, ses souvenirs de musicien à travers le monde. Il compare par exemple ses interprétations et ressentis en jouant des grands compositeurs. Pour Bach, qui demande une concentration permanente, il écrit : « Avec lui, rien ne se masque, tout s’entend. Une fausse note sans importance chez un autre compositeur devient ici une tache énorme, invasive. Jouer Bach en concert apprend l’humilité. Il est d’ailleurs le seul compositeur à ne pas s’adresser à l’interprète. Joué sur n’importe quel médium, le message passe. Bach à l’accordéon, on pleure. Bach au marimba, on pleure. Contrairement aux romantiques, il ne se confie pas à l’instrument, il va directement à l’oreille de l’auditeur. Le médium n’est qu’une interface. »
Voilà un musicien non puriste qui sait apprécier Bach aussi à l’accordéon !
Chef d’œuvre accordéon
Connaissez-vous ce tableau de l’artiste peintre française dadaïste Suzanne Duchamp (1889-1963) ? Ce « chef d’œuvre » peint en 1921 est conservé au Yale University Art Gallery.
Avec un nom évocateur pour nous autres accordéonistes (« Chef d’œuvre accordéon »), cette toile devrait nous parler. Y voyez-vous un semblant de soufflet, de touches ou de quelque chose qui pourrait se rapprocher de l’accordéon ? Lançons la discussion…
Tango pimenté
Le magazine Classica de juillet-août 2019 relate l’expérience musicale et culinaire plutôt originale faite par l’Orchestre national de chambre danois. Les musiciens ont mangé un piment ultra-fort juste avant d’interpréter « Tango Jalousie » du compositeur Jacob Gade. Très stoïques, ils tiennent le coup jusqu’à la fin de ce morceau enflammé, la vidéo (datant quand même de 2014…) le prouve.
Peut-être une nouvelle méthode pour les chefs afin d’arriver à l’interprétation désirée ?
Vidéo : youtube.com/watch?v=MuvUaFp_qMQ
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